Des racines dans le Nord de la France où elle est née, un cœur à Bordeaux où elle a étudié le Droit et débuté sa carrière, c’est pourtant dans la région nantaise que Marie Le Thiec a décidé de s’installer il y a 26 ans avec son mari et ses deux enfants. Fortement attaché au service public et à ses valeurs depuis 33 ans, elle a occupé plusieurs postes de direction au sein de communes. Plus particulièrement attirée par les services à la population et l’éducation, elle a aujourd’hui décidé de franchir le pas vers la fonction de DGS.
Comment percevez-vous votre nouveau poste et les responsabilités qui en découlent ?
Cette plus haute fonction dans une commune, je la considère comme un aboutissement. Cela n’était pas du tout prémédité, mais l’opportunité s’est présentée au moment du départ de la DGS au printemps dernier. Je me suis dit : « pourquoi pas ? » même si j’étais tout à fait consciente des responsabilités et de la charge de travail. Mais l’idée de pouvoir évoluer à Saint Julien était très motivante. C’est une collectivité attachante et très humaine, dynamique et foisonnante de projets.
On parle souvent de chef d’orchestre pour définir la fonction de DGS ou de rôle pivot, moi, je le vois surtout :
- Auprès du maire et des élus pour organiser la mise en œuvre des décisions, sécuriser les actes mais aussi pour les accompagner dans la vision et la projection de la commune de demain, dans la préparation et l’appréhension des nouveaux enjeux auxquels les collectivités sont désormais confrontées pour faire face aux multiples transitions en cours, pour anticiper sur les besoins et attentes de la population. Vaste programme !
- Auprès de tous les agents (environ 120), pour les accompagner au quotidien dans la réalisation de leurs missions, leur donner les meilleures conditions de travail possibles. Je souhaite être une DGS à l’écoute, équitable et juste. Animer un collectif, encourager la cohésion, responsabiliser, motiver sont des axes forts qui caractérisent mon management.
Quels sont vos passe-temps lorsque vous enlevez votre casquette de DGS ?
L’ouverture au monde que ce soit par la culture, avec une appétence particulière pour le spectacle vivant, ou encore les voyages et les rencontres, est pour moi un moyen de sortir de sa zone de confort, de se confronter à d’autres réalités, de s’enrichir et surtout de préserver son esprit critique et son libre arbitre. Bien entendu, la famille et les amis restent pour moi des espaces indispensables pour se ressourcer et se recentrer. De nature optimiste, j’aime aussi à croire qu’il y a toujours une solution. Sur le plan sportif, peut mieux faire !