Héritage architectural

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Le territoire de Saint-Julien de Concelles conserve lisibles les traces de son histoire dont les chapelles, les calvaires, les manoirs et l’habitat rural (granges, séchoirs à tabac), moulins, maisons de mariniers ou villas en bord de Loire, domaines vignerons­ sur le coteau.

LA CHAPELLE ST BARTHÉLÉMY

Une chapelle atypique

Construite au 15e siècle sur d’anciens bains romains, à proximité d’une "Villa" romaine, la chapelle Saint-Barthélemy a été la première paroisse de Saint-Julien de Concelles.
Le seigneur du Gué au Voyer exerçait sur la chapelle juridiction et droit de foire. Fin août, le déballage des marchandises précédait les festivités religieuses.

A l’intérieur de l’édifice la statue de Saint-Barthélémy, en pierre peinte, rappelle la vénération dont il a fait l’objet. Saint Barthélemy, apôtre du Christ et martyr condamné à être écorché vif, est le patron des tanneurs, des gantiers et des relieurs. On venait à la chapelle solliciter grâces et guérisons, surtout pour les maladies de peau et le "feu" des enfants. Le pèlerinage de Saint-Barthélémy est toujours célébré le premier dimanche de septembre.

La chapelle est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

Restauration de l’édifice

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L’intérieur de l’édifice a été restauré en 2010-2011 : crépis refaits, pierre de taille remise en valeur, charpente renforcée, remise à neuf du clocheton.
Ce chantier a aussi permis de découvrir des peintures anciennes au niveau des chœurs (central et latéral). Ces parties ont été répertoriées et ont fait l’objet d’une rénovation spécifique.

LA CHAPELLE NOTRE DAME DE LÉARD

Située dans le village de Boire-Courant, cette chapelle, détruite durant la Révolution, fut reconstruite en 1842.

Bâtie tout près de la Loire, au pied de la levée de la Divatte, la chapelle Notre Dame de Léard doit son nom à une tradition. La légende raconte qu’une statue de la vierge apparue en bord de Loire dans un "liard" ou "léard", nom vulgaire du peuplier noir, y revenait chaque fois que l’on voulait la mettre dans un lieu plus approprié. On finit par édifier une chapelle pour l’abriter.
En passant sur la Loire, les mariniers saluaient la vierge pour se mettre sous sa protection.

L’ÉGLISE

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La construction de l’église actuelle, de style néo-roman, fût décidée en 1912 en remplacement d’une église datant de 1738, restaurée en 1801 après avoir été partiellement détruite par un incendie à la révolution. De nouveau détruite, sa reconstruction débute en 1913. Après une interruption des travaux durant la guerre 14-18, l’église fût inaugurée le 15 février 1931. Sans doute faute de financement, elle n’a jamais été achevée. Les pierres que l’on peut voir en saillie, sur la façade Ouest de l’édifice, étaient destinées à se raccorder avec un futur clocher.

LES MOULINS

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Jadis les seigneurs du Gué au Voyer possédaient des moulins sur la Loire, alors joliment nommée « la rivière de Nantes », d’où le nom « Moulins de Belle Rivière ». Ils étaient établis sur l’île Redressay, aujourd’hui île de la Chesnaie. A partir de l’époque des Croisades, les moulins de Belle Rivière sont remplacés par des moulins à vent. Situés sur la ligne des crêtes, leurs ailes évoquaient des échelles garnies de toiles dont le meunier réglait la "voilure" selon la force de la brise. Une perche, fixée à la toiture et descendant obliquement jusqu’à terre, permettait de faire pivoter le toit pour que les ailes prennent le vent.

Le meunier, alors nommé "farinier", immobilisait les ailes de son moulin à l’aide d’un frein. La mouture s’effectuait grâce à meules horizontales, l’une fixe, l’autre mobile, et à un savant jeu de pignons et d’engrenages leur transmettant la force motrice.




Les principaux lieux-dits où s’élevaient des moulins à Saint-Julien :

  • aux Bregeonnes
  • aux Trois-Moulins
  • aux Justices
  • à Cahérault
  • à la Bourderie
  • au Tue-Loup
  • aux Feuillardes
  • à la Bertaudière
  • entre l’Anglesort et la Malonnière

LA LEVÉE DE LA DIVATTE

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Construite à partir de 1847, la levée de la Divatte, qui s’étend sur 14 km de Divatte sur Loire à Basse-Goulaine, fait partie intégrante du patrimoine local.